Comment Google comprend une page web en 2025

Comment Google comprend une page web en 2025

Résumé :

En 2025, Google utilise un écosystème de technologies (intention de recherche, entités, BERT, MUM, IA générative) pour comprendre une page web au-delà des mots-clés. L’algorithme combine l’analyse sémantique, le comportement utilisateur, les données structurées et l’E-E-A-T pour évaluer la pertinence d’un contenu face à une requête. Les Quality Raters Guidelines et les modèles comme Gemini renforcent cette compréhension fine, au service de la qualité perçue et de la satisfaction utilisateur.

1. Comprendre l’intention de recherche : premier filtre de Google

Avant même d’analyser votre page, Google cherche à comprendre ce que veut vraiment l’internaute. Il ne s’agit pas uniquement des mots tapés dans la barre de recherche, mais de leur intention profonde. Que recherche véritablement l'internaute ? Implicite, explicite, tout est analysé.

Ce concept, connu sous le nom d’intention de recherche, est au cœur des évolutions récentes de l’algorithme.

Les 4 grandes intentions de recherche

  • Informationnelle : l’internaute cherche à apprendre quelque chose (ex. « qu’est-ce que le SEO ?»).
  • Navigationnelle : il veut atteindre un site ou une marque précise (ex. « site de Moz »).
  • Transactionnelle : il envisage un achat ou une action (ex. « acheter un tapis de marche pliable »).
  • Locale : il cherche un service ou une information géolocalisée (ex. « ostéopathe à Lannion »).

Pourquoi c’est fondamental ?

Si vous optimisez une page pour un mot-clé sans comprendre l’intention réelle associée, vous serez en décalage complet avec ce que Google veut proposer à l’utilisateur.

Exemple : une page de vente mal positionnée sur une requête purement informationnelle ne sera jamais valorisée dans les premiers résultats.

Comment Google détecte-t-il cette intention ?

  • En analysant les milliards de requêtes précédentes.
  • En observant le comportement des internautes sur les résultats proposés.
  • En interprétant le contexte sémantique, la géolocalisation et parfois l’historique de navigation.

C’est cette première étape invisible mais élémentaire qui conditionne l’entrée de votre page dans la course effrenée au positionnement dont chaque propriétaire de site veut la pole position, lapremière place dans la SERP.

2. Du mot-clé à la compréhension : BERT, MUM etc

Google ne se contente plus d’associer des mots-clés à des contenus. Ce temps est révolu depuis bien longtemps maintenant ! Depuis BERT en 2019, puis MUM et Gemini (ou Bard), le moteur est entré dans une ère de compréhension linguistique et contextuelle poussée, le nec plus ultra de la compréhension du langage !

BERT : la première grande révolution linguistique

BERT (Bidirectional Encoder Representations from Transformers) a été l’un des premiers modèles NLP (traitement du langage naturel) à permettre à Google de lire une phrase dans les deux sens, et donc de mieux comprendre les relations entre les mots.

Exemple : la requête « peut-on faire du SEO sans site » ne sera plus analysée comme une simple suite de mots, mais interprétée dans son intention profonde. Google comprend ici une problématique stratégique, pas seulement une combinaison de termes.

Cela a profondément changé la manière dont les pages sont évaluées : ce n’est plus seulement la présence de mots-clés exacts, mais la capacité à traiter la requête en profondeur qui est valorisée.

MUM : la compréhension multi-facettes

En 2021, Google annonce MUM (Multitask Unified Model), encore plus puissant. Ce modèle comprend non seulement le texte, mais aussi les images, les vidéos, et même les nuances culturelles ou linguistiques. Avouez, on monte d'un cran sérieusement là !

  • Multimodal : il croise plusieurs types de contenus (texte + visuel).
  • Multilingue : il apprend d’un contenu en japonais pour répondre à une requête en français.
  • Multitâche : il peut comparer, synthétiser, répondre et traduire à la fois.

Cela signifie que si votre page traite d’un sujet complexe, mais ne propose ni angle comparatif, ni profondeur réelle, elle pourra être jugée insuffisante dans certaines SERPs enrichies.

Gemini (ex-Bard) : l’ère du raisonnement

En 2024, l’arrivée de Gemini, l’IA multimodale de Google, marque une nouvelle étape. Ce modèle alimente notamment les systèmes d’AI Overviews (ex-SGE) et propose des réponses longues, raisonnées, basées sur des sources croisées.

Si votre contenu est bien structuré, sémantiquement riche, et s'il répond de façon argumentée à une problématique, il est plus susceptible d’être cité ou utilisé dans ces réponses. Victoire !

Implications concrètes pour vos pages

  • La simple présence de mots-clés ne suffit plus.
  • Il faut démontrer une compréhension contextuelle du sujet.
  • Les contenus doivent être utiles, structurés, approfondis.
  • La polyvalence des formats (texte, image, données structurées) devient un atout.

👉 Un exemple révélateur de cette complexité peut être observé dans l’analyse de la requête “artisan SEO”, où Google hésite entre plusieurs interprétations sémantiques.

En résumé, en 2025, on peut dire que Google “lit” désormais les pages comme un être humain cultivé : il cherche du sens, de la nuance, de la valeur.

3. Les entités et la sémantique : le graphe de connaissances en action

Depuis plusieurs années, Google tend à raisonner en entités plutôt qu’en mots-clés. Ce glissement sémantique est rendu possible par son Knowledge Graph, véritable base de données de concepts, relations et propriétés. Google a fortement gagner en maturité !

Qu’est-ce qu’une entité pour Google ?

Une entité est un concept unique et identifiable par Google, souvent lié à une page Wikipédia ou à une base de données structurée (comme Freebase ou Wikidata). Cela peut être :

  • Une personne (ex. “Marie Curie”),
  • Un lieu (ex. “Tréguier”),
  • Un objet (ex. “machine à laver Bosch Série 6”),
  • Un concept abstrait (ex. “référencement naturel”).

Pourquoi c’est important ?

Lorsque Google rencontre une page, il cherche à déterminer si elle traite d’une ou plusieurs entités connues. Plus votre contenu est clair à ce sujet, plus il est facile à “positionner” dans l’univers sémantique de Google.

À l’inverse, un contenu flou ou mal structuré rend cette reconnaissance difficile, ce qui nuit à son classement. Cela peut générer des confusions sémantiques, comme dans le cas analysé dans notre article sur la requête “artisan SEO”.

Le rôle du graphe de connaissances

Le Knowledge Graph fonctionne comme une immense carte mentale. Il relie les entités entre elles via des propriétés :

  • “Paris” est une “ville”, située dans “la France”.
  • “Moz” est une “entreprise” spécialisée en “SEO”.
  • “Gwenaelle Pavy” est une “consultante SEO” en “Côtes-d’Armor”.

Lorsqu’une page est claire, structurée, et bien connectée à ces entités, elle gagne en légitimité et en visibilité.

Comment renforcer la reconnaissance d’entités sur votre site ?

  • Utilisez des titres clairs et descriptifs.
  • Ajoutez des liens vers des entités connues (ex. Wikipédia, sources officielles).
  • Utilisez des données structurées en JSON-LD pour baliser vos contenus.
  • Variez le champ lexical pour montrer la richesse contextuelle de votre page.
  • Positionnez votre contenu dans un écosystème thématique cohérent (maillage interne).

L’objectif n’est plus simplement de “faire du contenu”, mais de produire des pages compréhensibles, catégorisables et réutilisables par Google dans un système sémantique global.

4. Du sens au score : comment Google classe les pages

Une fois que Google a compris le contenu d’une page, il doit décider de son classement dans les résultats. C’est ici que s’activent ses algorithmes de scoring, qui pondèrent des centaines de signaux pour déterminer la pertinence et la qualité d’un document.

Scoring algorithmique : de multiples critères en interaction

Google attribue à chaque page un score global de pertinence pour une requête donnée. Ce score est basé sur de nombreux facteurs, classiquement regroupés en grandes familles :

  • Contenu : qualité rédactionnelle, profondeur, structure, pertinence sémantique, originalité.
  • Popularité : backlinks, citations, autorité du domaine.
  • Technique : vitesse de chargement, compatibilité mobile, accessibilité, HTTPS.
  • UX : taux de clic (CTR), pogo-sticking, temps passé sur la page.
  • Proximité : pertinence locale, personnalisation des résultats, géolocalisation.

Ces signaux ne sont pas pris isolément : Google les combine selon des modèles statistiques et d’apprentissage automatique (machine learning), de façon dynamique.

Les Core Updates : recalibrages du scoring

Lors d’une Core Update, Google ne change pas les règles du SEO, mais recalibre le poids relatif de chaque facteur. Un contenu auparavant bien classé peut descendre si de nouveaux critères deviennent plus discriminants.

Ces mises à jour majeures reflètent l’évolution des attentes de Google en matière de pertinence, d’expérience utilisateur ou de qualité perçue. Comprendre cela permet d’anticiper les évolutions du SEO plutôt que de simplement réagir.

Du score au classement : le rôle du contexte

Le score d’une page ne détermine pas un classement absolu, mais un positionnement relatif dans un contexte donné. Google peut moduler ses résultats selon l’intention de recherche, la localisation de l’utilisateur, l’appareil utilisé, ou encore son historique.

En ce sens, le SEO ne vise pas à “atteindre 100/100” mais à produire le meilleur contenu dans un contexte concurrentiel spécifique.

En résumé, même une excellente page peut être devancée si elle ne correspond pas aussi bien que d’autres à l’intention perçue par Google ou si le scoring est influencé par des signaux plus récents ou plus puissants.

5. Intention de recherche et structure de page : la clé de la visibilité réelle

En 2025, la notion d’intention de recherche (ou “search intent”) est au cœur de la façon dont Google structure ses résultats. Le moteur de recherche ne cherche plus seulement à trouver des mots-clés, mais à répondre à une intention implicite ou explicite de l’internaute.

Les 4 grandes familles d’intentions

Google classe généralement les intentions en quatre catégories principales :

  • Navigationnelle – l’utilisateur cherche une marque ou un site précis (ex. “Facebook login”).
  • Informationnelle – il veut comprendre, apprendre, comparer (ex. “comment fonctionne un moteur de recherche”).
  • Transactionnelle – il est prêt à agir, acheter, s’inscrire (ex. “acheter chaussures trail pas cher”).
  • Locale / Visite en personne – il cherche un service physique à proximité (ex. “ostéopathe Lannion”).

Comprendre cette intention permet de structurer la page en conséquence (contenu, CTA, balises, données structurées, tonalité…).

Comment Google évalue cette correspondance ?

Google croise de nombreux signaux pour juger de l’adéquation entre la page et l’intention :

  • Structure HTML : les titres, sous-titres, ancres, tableaux, listes.
  • Présence de formats adaptés : vidéo, FAQ, mode d’emploi, carte, image, etc.
  • Données structurées : elles aident à faire apparaître des éléments enrichis dans les résultats (rich snippets, FAQ, avis, événements).
  • Maillage interne et contexte : une page prise isolément vaut moins qu’un contenu inscrit dans un univers sémantique bien construit.

Un enjeu crucial pour les SERP features

De plus en plus de visibilité se joue dans les blocs spécifiques de la SERP : featured snippets, “Autres questions posées”, carrousels, cartes locales, résultats enrichis. Être positionné dans ces zones suppose de répondre parfaitement à une intention explicite, souvent sur un format très cadré.

Cela impose de penser son contenu non pas comme une vitrine, mais comme une réponse formalisée et contextualisée à une demande utilisateur, telle qu’elle est modélisée par Google.

6. Les Quality Raters : influence discrète, impact majeur

Si les algorithmes de Google décident des classements, ils ne sont pas conçus dans le vide. Google s’appuie sur une armée de Quality Raters pour évaluer manuellement la qualité des résultats de recherche. Leur travail ne modifie pas directement les positions, mais alimente les modèles d’apprentissage automatique qui, eux, guident le classement algorithmique.

Qui sont les Quality Raters ?

Il s’agit de plus de 16 000 évaluateurs humains répartis à travers le monde, recrutés par des sous-traitants de Google. Leur mission : juger si les résultats proposés pour une requête donnée sont utiles, pertinents, de qualité… ou non.

Pour cela, ils utilisent un document de référence mis à jour régulièrement : les Search Quality Evaluator Guidelines (abrégées “Quality Raters Guidelines”), accessibles publiquement.

E-E-A-T : la boussole des évaluateurs

Le concept d’E-E-A-T (Experience, Expertise, Authoritativeness, Trustworthiness) est au cœur des évaluations manuelles. Les pages jugées de haute qualité selon ces critères sont considérées comme les meilleures réponses à proposer.

Les évaluateurs ne notent pas la qualité en général, mais la qualité perçue dans un contexte donné et en fonction de l’intention utilisateur. Ils observent :

  • Qui est l’auteur et peut-on le vérifier ?
  • Les informations sont-elles précises, à jour, bien sourcées ?
  • Le site est-il transparent ? Peut-on le contacter facilement ?
  • Y a-t-il une réelle expérience vécue exprimée ?

Quel impact pour le SEO ?

Les notes des Quality Raters ne modifient pas les classements en direct. Mais elles servent à entraîner les modèles d’intelligence artificielle qui calibrent le scoring algorithmique. En d’autres termes, les algorithmes apprennent à privilégier les pages jugées “de qualité” par les humains.

Intégrer les principes des guidelines dans sa stratégie SEO, c’est donc aligner son site avec la direction que Google souhaite donner à ses résultats.

Cela passe par :

  • La transparence sur l’auteur du contenu
  • La vérifiabilité des informations
  • Un contenu approfondi, précis et utile
  • Une structure rassurante et claire
  • Des preuves d’expérience (exemples concrets, témoignages, études de cas…)

En résumé : les Quality Raters ne “décident” pas, mais ils inspirent et corrigent la trajectoire des algorithmes. C’est pourquoi leur grille de lecture est une précieuse source d’inspiration stratégique pour tout consultant SEO.

👉 Pour aller plus loin, tu peux consulter les guidelines complètes (PDF).

7. Ce que Google observe chez les internautes : clics, scrolls, retour SERP…

La compréhension d’une page web ne repose pas uniquement sur son contenu. En 2025, Google s’appuie aussi de plus en plus sur des signaux comportementaux pour ajuster ses classements. C’est ce qu’on appelle parfois le “feedback loop”.

Quels signaux comportementaux sont pris en compte ?

  • Le taux de clic (CTR) sur un résultat donné
  • Le temps passé sur la page avant un retour éventuel à la SERP (ou “pogo-sticking”)
  • La navigation intra-site : l’utilisateur clique-t-il sur d’autres pages ?
  • Le scroll profond (indicateur d’engagement sur mobile notamment)
  • L’interaction avec les éléments interactifs (formulaires, vidéos, menus…)

Ces signaux ne sont pas tous utilisés directement pour le ranking. Certains alimentent les algorithmes d’apprentissage, d’autres servent à ajuster la SERP en temps réel.

Une boucle de rétroaction à ne pas négliger

Si une page reçoit beaucoup de clics mais provoque des retours immédiats, Google peut en conclure qu’elle ne répond pas bien à l’intention. À l’inverse, une page qui convertit bien ou retient l’attention peut être testée plus haut dans les résultats, même avec un profil de lien moyen.

Ce mécanisme dynamique explique pourquoi certains résultats “montent” ou “descendent” de manière fluctuante, surtout lors des tests A/B menés par Google.

Ce que cela implique pour le SEO

Optimiser une page pour le SEO en 2025, c’est aussi penser à son impact émotionnel et pratique sur l’utilisateur. Il s’agit de :

  • Soigner l’accroche et l’entrée en matière
  • Structurer visuellement le contenu pour faciliter la lecture
  • Inclure des éléments de réassurance
  • Inciter à explorer d’autres pages
  • Guider vers une action (CTA, formulaire, prise de contact…)

L’enjeu dépasse le positionnement : il s’agit d’aligner la promesse SERP et l’expérience réelle pour envoyer à Google les signaux d’un contenu “pertinent + apprécié”.

8. L'IA générative redéfinit la lecture des contenus

En 2025, Google et d’autres moteurs (Perplexity, ChatGPT, Brave AI…) s’appuient sur l’intelligence artificielle générative pour formuler des réponses synthétiques à partir des contenus web. Cela transforme profondément la manière dont une page est analysée et utilisée.

Gemini, SGE, Perplexity : de nouveaux intermédiaires

Avec l’arrivée de Search Generative Experience (SGE) et du modèle Gemini, Google propose désormais des résumés IA directement dans la SERP. Ces réponses sont formulées à partir d’une sélection de pages considérées comme fiables, riches et pertinentes.

Ces extraits ne se contentent plus de reprendre des phrases : ils réinterprètent, reformulent, recomposent les contenus indexés, parfois en générant de nouvelles phrases. Cela implique une compréhension sémantique bien plus profonde que celle des snippets traditionnels.

Ce que l’IA “attend” d’un contenu web

Pour être repris dans les réponses génératives, un contenu doit :

  • Apporter une réponse claire, directe et bien formulée
  • Être bien structuré (titres, paragraphes, balises, données structurées)
  • Contenir des faits, des sources ou des exemples explicites
  • Être contextuellement aligné avec l’intention de la requête

C’est pourquoi des balises comme

ou les fichiers llms.txt commencent à émerger : ils visent à orienter la lecture des IA et à mieux “préparer” le contenu à ces usages.

Quels enjeux pour les créateurs de contenu ?

On passe d’un SEO centré sur le “positionnement” à un SEO où le contenu peut être “prélevé, reformulé et diffusé” par d’autres entités (moteurs, assistants vocaux, interfaces IA). Cela implique :

  • D’accorder plus d’importance à la clarté rédactionnelle
  • De structurer son contenu comme une source exploitable (et pas juste lisible)
  • De rester maître de ses données en bloquant certains crawlers (robots.txt, GPTBot, etc.) si nécessaire
  • D’ajouter de la valeur narrative ou émotionnelle difficilement “copiable”

L’AI SEO devient ainsi une nouvelle couche stratégique : il ne s’agit plus seulement d’être bien référencé, mais aussi d’être bien compris et cité dans les réponses IA.

9. Confiance, crédibilité, E-E-A-T : les signaux que Google capte

Comprendre une page, ce n’est pas seulement décoder son texte. C’est aussi évaluer si cette page est digne de confiance. Google affine chaque année ses systèmes d’évaluation de la crédibilité, à travers ce qu’on appelle le E-E-A-T : Experience, Expertise, Authoritativeness, Trust.

Ce que Google analyse pour évaluer la confiance

Plusieurs couches de signaux sont prises en compte :

  • Le site lui-même : identité claire, mentions légales, sécurité HTTPS, qualité de l’hébergement
  • L’auteur : présence d’une fiche auteur, d’un historique éditorial, de liens vers d’autres plateformes (LinkedIn, publications, etc.)
  • Le contenu : citations de sources fiables, vérifiables, présence de preuves d’expérience
  • Le réseau : backlinks, citations, mentions sur d’autres sites de confiance
  • Les données structurées : balises JSON-LD correctement renseignées (Organization, Person, Article, FAQPage…)

Pourquoi ces signaux importent encore plus en 2025

Avec l’essor de l’IA générative, de la désinformation et du contenu automatisé, Google renforce l’importance de ces signaux pour filtrer les sources “fiables”. Une page bien rédigée, mais sans preuves d’autorité ou d’expérience, sera moins visible qu’une autre plus ancrée dans un écosystème de confiance.

Comment renforcer l’E-E-A-T sur votre site

  • Inclure une page "À propos" avec un historique professionnel et des engagements clairs
  • Renseigner les données structurées `Person`, `Organization`, `WebPage`, `Article`
  • Ajouter des liens vers vos sources et publications externes
  • Faire apparaître votre présence dans des répertoires, médias, ou citations tierces
  • Favoriser les preuves d’expérience vécue (photos, récits, témoignages, cas pratiques)

En somme, Google ne lit pas seulement votre contenu : il interroge tout ce qui gravite autour pour valider que vous êtes bien placé pour en parler. Une étape incontournable pour tout SEO en 2025.

10. Comprendre Google, c’est mieux se faire comprendre

En 2025, Google ne “voit” plus les pages comme un simple assemblage de mots-clés. Il les analyse à travers une grille d’intention, de structure, de signaux comportementaux et de contexte global. S’adresser à Google, c’est donc structurer, baliser, prouver, engager et contextualiser.

Pour résumer, optimiser une page revient à répondre à une question fondamentale : “Est-ce que ce contenu est utile, clair, structuré, fiable et engageant pour l’utilisateur réel visé ?”

Checklist simplifiée à retenir

  • Structure claire avec balises HTML et titres hiérarchisés
  • Données structurées JSON-LD pour tous les types utiles
  • Contenu ancré dans une intention et non une simple requête
  • Preuves d’expérience, d’expertise et de réputation (E-E-A-T)
  • Appels à l’action et mise en valeur UX
  • Capacité à être compris… et réutilisé par une IA

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Discutons de votre SEO

FAQ – Ce que Google comprend vraiment (et ce qu’il attend)

Est-ce que Google comprend vraiment “le sens” des phrases ?

Il en comprend la structure logique et sémantique, mais pas les émotions profondes ou les subtilités humaines comme l’ironie.

Faut-il encore répéter les mots-clés ?

Non. Il faut plutôt contextualiser et utiliser des cooccurrences, des synonymes, et des reformulations naturelles.

Google lit-il vraiment tout mon site ?

Il crawl ce qu’il juge utile, selon votre budget crawl, l’intérêt du contenu, et la structure technique.

Les IA comme ChatGPT vont-elles remplacer Google ?

Pas totalement. Elles coexistent pour l’instant et se nourrissent souvent des données que Google référence ou classe.

Comment savoir si Google “comprend” ma page ?

Analysez vos positions, vos impressions dans la Search Console et vos taux de clic. Des outils comme Semrush ou Oncrawl peuvent aussi aider.

Est-ce que les données structurées suffisent ?

Non. Elles doivent accompagner un contenu clair, bien écrit, pertinent et orienté utilisateur.

Les résumés IA dans Google vont-ils tuer le SEO ?

Non. Mais ils obligent à structurer son contenu pour qu’il soit utilisé comme source, et non contourné.

Doit-on parler aux IA ou aux humains ?

Aux deux. Les IA lisent comme des humains exigeants. Plus vous structurez et clarifiez, mieux elles vous comprennent.

Est-ce que l’E-E-A-T a un vrai impact ?

Oui, surtout sur les thématiques sensibles. Il est central dans l’analyse des signaux de confiance.

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Sources et références

À propos de l’autrice

Gwenaelle Pavy est consultante SEO et SEO local, spécialisée dans les stratégies sur-mesure pour les TPE et PME. Avec 25 ans d’expérience en analyse de données et en compréhension des besoins utilisateurs, elle développe une approche alliant expertise technique, psychologie de l’internaute et pédagogie SEO.

Basée dans les Côtes-d’Armor, elle accompagne les entreprises locales et nationales dans l’amélioration de leur visibilité sur Google, que ce soit à travers des audits techniques, des stratégies de contenu ou des optimisations SEO locales précises.

📍 En savoir plus sur son approche : gwenaellepavy.fr/qui-suis-je/